L’ancien concepteur principal Cliff Bleszinski est toujours triste que seul Phil Spencer l’ait appelé à ce sujet.
Cliff Bleszinski, anciennement d’Epic et concepteur principal des trois premiers jeux Gears of War, a donné son avis sur les raisons pour lesquelles la série a été vendue à Microsoft. En résumé, Epic pensait avoir fait tout ce qu’il pouvait avec les jeux. Après le spin-off Gears of War : Judgement (co-développé avec People Can Fly), la série a été vendue à Microsoft en 2014, qui a ensuite formé The Coalition pour développer les futures entrées.
“[Epic] n’avait pas livré de jeu depuis un moment“, a déclaré Bleszinski à IGN. “Le moteur [Unreal] se portait plutôt bien, mais ils étaient en pleine croissance et ils avaient probablement besoin de ces revenus, même s’ils ne savaient pas vraiment quoi faire de l’avenir de la franchise.”
Gears of War a toujours été une série exclusive à la Xbox, la première entrée n’étant pas seulement un grand jeu, mais l’un des titres pionniers de la console HD qui ressemblait vraiment à un truc de la prochaine génération. Epic les a enchaînés assez rapidement, avec seulement cinq ans entre Gears of War et le troisième jeu. Bleszinski lui-même a quitté Epic en 2012, un an après Gears of War 3.
“Je pense honnêtement qu’une fois que [le concepteur principal] Lee Perry, moi-même et [le producteur] Rod Ferguson sommes partis, je crois qu’Epic ne savait pas vraiment quoi faire avec la franchise“, a déclaré Bleszinski. Il pense également que la vente a aidé Epic à financer ses futures entreprises et sa croissance.
“Autant j’aimais Tim [Sweeney] et Mark [Rein] et nous sommes toujours en contact, mais lorsque la propriété intellectuelle a été vendue à Microsoft, le seul appel téléphonique que j’ai reçu était de Phil Spencer. Et c’est Phil. Phil est, comme on dit, un gentleman et un érudit”.
La Coalition, soit dit en passant, a été dirigée pendant plusieurs années par Rod Fergusson (il est passé chez Blizzard en 2020 et supervise maintenant Diablo), et elle a depuis l’acquisition développé Gears of War 4 et 5. J’ai trouvé ces deux jeux plutôt corrects, même si Bleszinski pense qu’ils n’ont pas le “cœur” des anciens jeux.
“Je dirai à propos des derniers qu’à la fin de l’un d’entre eux, ils ont demandé au joueur de choisir entre la vie et la mort d’un personnage. Et je me suis dit : ‘Mec, vraiment ? On s’est engagés à ce que Dom meure. On s’est engagé à ce que Maria soit tuée.”
Je veux dire, c’est juste, mais je ne suis pas sûr que ce soit une série où je suis particulièrement investi dans les rebondissements narratifs. La scène de la mort de Maria dans Gears of War 2 est de l’or comique, en particulier, pas du drame, et la quantité de décor que le casting de ce jeu mâche est remarquable. De temps en temps, mon cerveau fait la voix de Marcus Fenix et dit “Ils coulent des villes avec un ver géant“, parce que franchement, quelle réplique !
La dernière entrée principale dans la série Gears of War était le cinquième en 2019, avec le spinoff (extrêmement bon) Gears Tactics en 2020. Microsoft n’a rien dit au sujet d’un sixième jeu, mais il est très probable que cela se produise à un moment donné, et la série reste une préoccupation constante dans d’autres médias. Il y a apparemment un appétit assez bizarre pour les romans terribles sur Gears, qui continuent d’être écrits (j’en ai lu un, merci). Epic, quant à lui, est passé à autre chose depuis longtemps et se contente désormais de compter l’argent de Fortnite.
